Une suite tellement attendue ! Après une mise en bouche "Like a Dragon : Gaiden" qui nous racontait comment Kazuma Kiryu a réussi à effacer son identité et faire profil bas, il est temps désormais de reprendre les commandes d'Ichiban Kasuga, devenu conseiller pôle emploi chez "Hello Work" afin de réhabiliter les anciens Yakuza victimes de la nouvelle loi anti-gang qui sévit au Japon.
Le passé nous rattrape toujours
Dans l'épisode précédent, on apprenait comment la vie d'un jeune enfant a basculé suite à un malencontreux changement, fils d'un chef mafieux et d'une fille d'un soapland, ichiban a été élevé dans un bar à hôtesse, une vie de tumulte qui l'a mené jusqu'e dans les bas-fonds de Yokohama. Avec une bande d'amis, ils décident de prendre le destin en main et de se faire justice !
Les années passèrent
Direction Hawai !!
À cause d'une suite d'événements dont je ne spoilerais pas ici, Ichiban perds son emploi et se voit offrir une opportunité qui ne pouvait décidément pas refuser "Retrouver un être cher" a la condition de partir pour l'île d'Hawaï, un changement drastique pour notre héros qui n'a jamais voyagé de sa vie et n'a jamais quitté le Japon. Malgré le décor de carte postale, les difficultés s'enchaînent, en terrain hostile Ichiban doit s'adapter à un nouvel environnement où la population ne parle pas forcément sa langue maternelle, c'est un nouveau défi que celui qui se présente à lui, notre héros n'a pas le choix, car de récentes révélations ont fait éclater son quotidien ainsi que celui de ses proches.
Le RPG est peut-être définitivement la bonne recette
On va parler gameplay ! Il n'a pas vraiment changé depuis l'épisode précédent, on reprend les mêmes mécaniques avec quelques améliorations subtiles, avant la sortie de Like a Dragon, je n'étais pas rassuré sur ce changement drastique, passer du beat'm all bien bourrin au rpg, mais je ne peux que me rendre compte que c'était peut-être la bonne décision, on retrouve le burlesque et les gags qui font référence à la culture du japon, toujours dans l'excès, toujours drôle. J'aime également cette touche mature apportée aux protagonistes, le studio Ryu Ga Gotoku a toujours su raconter des histoires, mais avec ce nouveau titre, ils vont plus loin dans l'émotion et n'hésitent pas à rendre plus vivants ses personnages tout en développant leur background, on aime découvrir leur force et leur faiblesse a l'image des êtres humains que nous sommes.
On ne change pas une équipe qui gagne
Ce qui fait la force de cette licence depuis tant d'années ce sont également ses activités annexes, que ce serait un Yakuza sans ses salles d'arcades, ses salles de jeux, ses bars a hôtesses et tout un panthéon qui fait la richesse de l'archipel nippone, on prends toujours autant de plaisir a parcourir les quartiers de Yokohama mais on a l'occasion de découvrir l'île d'Hawaï ! C'est une superbe prise de risque de dépasser enfin les frontières et de voir de nouveaux paysages qui s'offrent à nous, la plage, il y a du soleil et des nanas ! Ok... je sors.
Une richesse incroyable
Like a Dragon : Infinite Wealth possède une durée de vie incroyable ! Les développeurs avaient qualifié le titre d'interminable tant les activités annexes + l'histoire faisait de ce nouveau jeu "Un soft" au-delà de tout ce qui avait été produit auparavant, le fait d'être 100 % Next-Gen confirme que le studio est passé à la vitesse supérieure dans tous les domaines. (graphiquement, narrativement, musicalement) sans parler de la spécialité "Les Sujimons" une sorte de chasse au Pokémon version Ryu Ga Gotoku (plus de 300) un véritable jeu dans un jeu, un bonus attrayant qui vous occupera pendant quelques heures, à condition d'y prêter attention.
Cependant ! Il faut noter un point fâcheux que j'ai relevé bien avant de faire mon test, malheureusement le NG+ (New Game +) serait payant sauf pour les versions Deluxe et Ultime, un bémol qui entache la réputation généreuse de l'éditeur, pourquoi faire payer une option basique en 2024 ? Une petite déception pardonnable !? Je pense que chaque joueur devra faire face à cette prise de risque le moment venu.
Il y a tant d'intrigues autour de cette nouvelle aventure, je me refuse tout de même de vous spoiler, je me réserve donc le droit de vous cacher quelques informations afin de ne pas gâcher votre expérience, je sais qu'un bon Yakuza se consomme en ayant le moins d'informations possibles afin de garder la surprise. Il est clair que vous ne serez pas déçu ! Les combats sont dynamiques, ça se bastonne bien et les scènes d'action ne manquent pas de piments, les meilleurs ingrédients sont réunis, on assiste bien à l'apogée de ce qui se fait de plus qualitatif dernièrement. Ryusuke Hoori peut-être fier de son équipe en tant que réalisateur, je suis également heureux de pouvoir profiter de la VOSTFR, un détail important, absent pendant quelques années, mais devenu la norme aujourd'hui.
Le mot de la fin
Like a Dragon : Infinite Wealth relève encore une fois la grandeur du studio Ryu Ga Gotoku et SEGA en tant qu'éditeur, non SEGA n'est pas mort les amis ! Il est toujours plus fort que nous et je suis tellement content que la licence a su trouver son public chez nous, ce qui n'était pas le cas auparavant, un seul mot d'ordre me vient à l'esprit "Profiter" de ce nouveau titre, un millésime comme on en fait plus dans le paysage vidéoludique ! C'est un plaisir de retrouver Ichiban et toute sa clique ainsi que de nouveaux visages dont le pilier, je dirais même le taulier "Kazuma Kiryu" qui a su changer de vie, on dirait que Hawaï lui profite bien.
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