Nous vivons vraiment une époque formidable pour le jeu vidéo, qui l’aurait cru qu’en 2023 des jeux Megadrive serait encore développé en physique pour le plus grand plaisir des passionnés ! On appelle ça le néo-rétro, c’est faire du neuf avec du vieux et comme on dit dans le jargon, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes et Astebros n’y échappe pas !
C’est l’histoire d’un Rogue-lite
Dans le domaine Neofid Studios n’est pas à son coup d’essai puisqu’ils ont sorti il y a quelque temps le fameux jeu “Demons of Asteborg” pensé aussi pour la fameuse console de Sega ! Fort de son succès auprès d’un public de vétéran, les développeurs relancent un financement participatif via le site KickStarter pour produire leur prochaine pépite “Astebros” qui se déroule dans le même univers que son prédécesseur.
Laissez-vous porter par la fibre nostalgeek
Dans Astebros on retrouve toutes les recettes d’un bon vieux action-rpg roguelike, un mélange de genre avec de nouveaux éléments et défis d’ailleurs en parlant de défi, on pourrait même dire de haut-fait car nous sommes loin d’une promenade de santé, le titre est exigeant parfois même un peu trop. Vous ne serez pas trop de trois pour arpenter les différents donjons qui sont générés aléatoirement ! Si seulement c’était la seule épine dans le pied mais il y a encore plus dangereux, plus concret que ça, dans ce jeu votre mort est définitive ! Capute ! Finito ! Retour à la case départ sans toucher le mago ! Néanmoins il existe une solution contre quelques pièces vous pouvez débloquer un portail afin de vous téléporter directement au boss ça évite de se refaire l’entièreté du niveau, il revient au joueur de choisir entre 3 classes, un chevalier, un mage et une archère qui ont toutes leurs propres caractéristiques, avantages mais aussi inconvénients.
Il est possible d’embarquer un de vos amis dans votre aventure car oui Astebros est doté d’un mode deux joueurs ce qui peut réduire artificiellement la difficulté car méfiez-vous des apparences et autres monstres tout doux du bestiaire car des têtes d’oignons et autres cochonnailles peuvent vous farcir le caquet sans la moindre pitié… Et encore est-ce que je vous ai parlé des shinobi a tête d’oignon ? Les pires… Quant à la map on retrouve les mécaniques classiques d’un metroidvania, on se déplace de case en case, on explore tout en essayant de rester en vie jusqu’au boss, lors de votre premier run vous allez devoir apprendre à prendre votre temps car Rush n’est clairement pas la solution seulement si vous avez envie de mourir prématurément.
Il faut de la patience afin de pouvoir prendre ses marques et voir lequel de ses trois personnages vous sied le mieux, n’ayez pas peur de faire plusieurs essais, dans mon cas particulièrement je pensais que c’était le mage qui me conviendrait le mieux alors que finalement je m’en sors beaucoup plus avec l’archère grâce à son gameplay à distance qui génère plus de portées que le mage. Je peux vous le dire sans détour, les boss sont coriaces avec une IA maîtrisée, étudier leur pattern est primordial afin d’en venir à bout.
Artistiquement dans tout ça ?
On s’émerveille de map en map, on voit clairement que le level-design a été un détail clé dans le développement de cet opus, c’est coloré, mais surtout Neofid Studios n’a rien laissé au hasard tout est à sa place que ce soit dans l’animation, mais aussi dans les décors, on évolue dans un univers cohérent et ça donne envie d’en voir plus le tout accompagné par un sound-design avec des musiques des plus qualitatifs qui mériteraient d’avoir sa playlist sur spotify.
Le mot de la fin
On n’est quand même pas loin d’un sans faute, un titre qui réveille la megadrive d’entre les morts ! Astebros c’est vraiment la cerise sur le gâteau, le glaçon dans le coca quand il fait chaud… La rondelle de citron dans le cocktail bref vous l’aurez compris je suis totalement fan. Le jeu est non seulement disponible dans une version physique totalement unbelievable mais aussi sur Nintendo Switch & PC donc aucune excuse ! Ne passez pas à côté de ce joyau du rétrogaming. C’est un titre 16-bits qui ferait pâlir de jalousie la licence Castlevania dans ses plus grandes heures de gloire et tout ça pour moins de 20 euros.
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