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Clavier arc-en-ciel
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Photo du rédacteurWarmelin

Robocop : Rogue City – Review

Robocop pur chef-d’œuvre des années 80, un authentique héros de la justice créé par Paul Verhoeven, je n’attendais pas grand-chose de cette adaptation, parfois on se dit que c’est trop beau pour être vrai malheureusement, Rogue City met le paquet et nous prouve qu’il faut garder espoir, je suis tellement surpris ! Je voudrais particulièrement féliciter les développeurs de chez Teyon et Nacon pour avoir osé ! Oui, car Teyon ne partait pas du tout gagnant, étant à l’origine du catastrophique Rambo : The Video Game, la confiance des joueurs était légitimement entachée par cet acte manqué. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et Teyon se repent enfin avec Rogue City !


Alex Murphy is back !


Le charismatique officier de police Alex Murphy devenu Robocop après avoir subi un tragique accident revient pour mener l’enquête et faire le ménage dans les rues de Detroit, les événements de Rogue City se déroulent entre le deuxième et troisième film, ce qui laisse une totale liberté pour le scénario de cette nouvelle adaptation vidéoludique. Anne Lewis la coéquipière de notre superflic nous accompagne dans les différents niveaux, les missions sont assez variées, arrêter un groupe d’ennemis, mener des enquêtes et même distribuer des contraventions ! Les dialogues ainsi que les interactions avec les citoyens affectent le gameplay, on est loin d’être sur un titre qui prime uniquement sur les adorateurs de la gâchette, c’est bien plus subtil et ça montre aussi que le jeu se veut bien plus profond scénaristiquement parlant. La durée de vie de cet opus se veut courte, mais intense ! Un petit 13h pour venir à bout du jeu.



Le joueur possède le choix d’arpenter pacifiquement certaines situations ou bien de semer le chaos, quand on prend connaissance du potentiel destructeur de ce cyborg, la tentation est grande ! Cependant, Alex Murphy est le gardien de la justice, si vous faites les mauvais choix, gare au capital confiance des habitants. Niveau armement, on dispose d’un pistolet Auto 9 avec des munitions illimitées, les ennemis peuvent également lâcher des Uzi qui peuvent être utilisés pendant une courte période distincte, il est également possible d’interagir avec l’environnement pour infliger un maximum de dégâts, c’est à vous d’être astucieux et poétique dans le chaos ambiant des combats. La cybernétique lourde de Robocop nous oblige à rester lent avec une mobilité réduite, certains joueurs trouveront ça ennuyant, mais ce détail est là pour respecter la condition mécanique du héros, ce n’est pas plus mal, parfois j’ai l’impression d’être dans un rail-shooter, mais je profite entièrement des phases d’actions. À l’image de la franchise, c’est gore, violent et cerise sur le gâteau rien n’est censuré ! Il n’est pas rare de pouvoir démembrer vos adversaires sadiquement, on n’est pas là pour être des enfants de cœur, c’est la puissance manette en main qui domine.




Une réalisation fidèle


Rogue City capture l’essence des premiers films, l’ambiance des années 80 y règne en maître, c’est un hommage, mais aussi un choix assumé de jouer sur le côté nostalgique, la nostalgie ça fonctionne toujours, les cordes sensibles qui ont vécu l’apogée des productions de Paul Verhoeven seront radicalement comblées. C’est aussi un titre qui ne se prend pas la tête, c’est grisant de plaisir, un bon défouloir avec son côté forcément nanard, mais qui a le mérite de proposer un univers cohérent que ce soit dans le choix des musiques et de son environnement, un level-design au poil. Graphiquement, c’est très correct (testé sur Séries X) il me semblait avoir eu écho de quelques bugs, j’ai eu de la chance d’esquiver la sentence ou bien, j’étais peut-être trop absorbé par ce gameplay plein de fraîcheur, cet opus pue la badassitude ! Les dialogues sont matures, c’est sombre, si je peux me permettre un aparté quitte à s’inspirer de nos vieilles soupes, redonnez ses lettres de noblesses à Judge Dredd svp ! 




Le mot de la fin


J’ai vraiment envie de vous dire merci ! Vraiment merci d’avoir respecté la fibre et l’essence de cette licence, avec justesse vous avez retranscrit à l’écran et avec un budget sans doute limité, le panache de Robocop, c’est ça le jeu vidéo bordel de dieu ! Teyon & Nacon c’est avec une certaine fierté que je vous décerne la médaille du mérite ! Pour cette production vous avez été les gardiens du savoir secret de Paul Verhoeven, qui doit sans doute être fier de vous, peu importe où il se trouve ! Rogue City est un titre ambitieux qui ne partait pas favori, mais vous avez conquis mon cœur de joueur.

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